Le poème de Madeleine

Le poème de cette semaine dans la Salle de poésie catholique est de Johanna Caton, O. S. B.

Le poème de Madeleine

Rien-rien que je ne pourrais jamais dire –
pas d’acte – ni même de danse -. –
la connaissance qui vient de Le connaître ressuscité –
l’émerveillement qui sur-émerveille bord et bord.
Je ne peux que regarder-regarder la nouvelle vie –
et comment cela suffira-t-il?
Seulement deux yeux un visage pour remplir plein de ciel-bonheur –
et qu’est-ce que c’est?
Deux mille mille yeux pourraient regarder le regard – et encore manquer!


Johanna Caton, O. S. B., est une religieuse bénédictine de l’abbaye de Minster dans le Kent, en Angleterre. Née en Virginie, elle a vécu aux États-Unis jusqu’à l’âge adulte, lorsque sa vocation monastique l’a emmenée en Angleterre. Elle écrit de la poésie comme moyen de comprendre l’œuvre de Dieu dans sa vie, dont les buts et la présence peuvent être insaisissables jusqu’à ce qu’ils soient vus à travers le prisme plus accommodant de l’art et de la poésie. Sa poésie est parue, ou paraîtra dans Lanterne Littéraire de Green Hills, Le Temps du Chant Journal de Poésie Chrétienne, Le Siècle Chrétien, Revue d’Améthyste et d’autres lieux. Elle est nominée pour le prix Pushcart 2020.

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