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NEW YORK (CNS) – On dit que l’imitation est la plus haute forme de flatterie. Mais dans le cas d’un meurtrier maniaque masqué et armé d’un couteau, il vaut peut-être mieux laisser le compliment impayé.

Tel peut être le plat à emporter pour les cinéphiles assez imprudents pour fréquenter le film de slasher horrible « Scream » (Paramount).

Le débat fait apparemment rage, parmi ceux qui s’en soucient, pour savoir si ce cinquième opus constitue un redémarrage ou simplement une suite au sein de la franchise ensanglantée inaugurée par le réalisateur Wes Craven en 1996. Quoi qu’il en soit, tel que dirigé par Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett et scénarisé par James Vanderbilt et Guy Busick, le film est motivé par l’idée incroyablement erronée que ses prédécesseurs sont des classiques bien-aimés.

Ainsi, les scènes de massacre sont entrecoupées de références et d’extraits d’une série de films fictifs qui correspond à celle trop réelle dont il s’agit d’une extension malvenue. Cela peut donner aux personnages en deux dimensions quelque chose à dire quand ils ne sont pas trop occupés à être éviscérés comme des poissons ou à avoir leurs jugulaires fendues, mais le résultat est méta-stupide.

Il est difficile de dire, en attendant, qui est le plus terne, les nouveaux arrivants ou les victimes vétérans.

Parmi les premiers figurent Tara (Jenna Ortega), une lycéenne, sa sœur aînée Samantha (Melissa Barrera) et le petit ami de Sam, Richie (Jack Quaid). Les survivants de prédations antérieures comprennent l’auteur Sidney Prescott (Neve Campbell), le présentateur de nouvelles Gale Weathers (Courteney Cox) et l’homme de loi alcoolisé Dewey Riley (David Arquette).

Ce sont toutes des cibles potentielles pour quiconque a décidé de maintenir la tradition homicide qui sévit périodiquement dans la petite ville rurale de Woodsboro. Ainsi, entre deux discussions sur les tropes de genre présentés dans les images imaginaires riffant sur les malheurs de Woodsboro, ils spéculent sur l’identité du tueur imitateur et son mode opératoire probable.

Au milieu d’une procédure aussi indûment satisfaite de son ton que de son contenu, l’inconvénient de la suspicion mutuelle est la chose la plus proche d’un thème.

Le film contient une violence sanglante hideuse, une scène de sensualité lesbienne, plusieurs profanations, une demi-douzaine de serments plus doux, un langage grossier omniprésent et fréquent et des gestes obscènes. La classification des Services de nouvelles catholiques est O-moralement offensante. La cote de la Motion Picture Association est limitée à R. Moins de 17 ans nécessite un parent accompagnateur ou un tuteur adulte.

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Mulderig fait partie du personnel de Catholic News Service.

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REVUE DE LA CAPSULE

« Scream » (Paramount)

Film de slasher méta-stupide dans lequel une lycéenne (Jenna Ortega), sa sœur aînée (Melissa Barrera) et le petit ami du frère aîné (Jack Quaid), entre autres, se retrouvent sur le chemin d’un tueur en série imitateur avec l’intention de défendre la tradition homicide qui sévit périodiquement dans une petite ville rurale et qui a servi de base à une franchise de films d’horreur populaire. Lorsqu’ils ne sont pas éviscérés comme des poissons ou qu’ils n’ont pas leur jugulaire tranchée, les personnages bidimensionnels, qui comprennent également un trio de survivants (Neve Campbell, Courteney Cox et David Arquette) de prédations antérieures, spéculent sur l’identité du tueur et discutent à la fois de ses méthodes probables et des tropes de genre présentés dans la série de films fictifs qui correspond à la trop réelle dont il s’agit d’une extension malvenue. Réalisé par Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett, qu’il s’agisse d’une suite ou d’un redémarrage, il est aussi indûment satisfait dans le ton que malade dans le contenu. Une violence sanglante hideuse, une scène de sensualité lesbienne, plusieurs profanations, une demi-douzaine de serments plus doux, un langage grossier omniprésent et fréquent, des gestes obscènes. La classification des Services de nouvelles catholiques est O-moralement offensante. La cote de la Motion Picture Association est limitée à R. Moins de 17 ans nécessite un parent accompagnateur ou un tuteur adulte.

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CLASSIFICATION

« Scream » (Paramount) — Classification des services de nouvelles catholiques, O— moralement offensant. Classement de l’Association cinématographique, R- restreint. Moins de 17 ans nécessite un parent accompagnateur ou un tuteur adulte.