Le post d’aujourd’hui poursuit un thème commencé il y a quelques jours
Le Carême n’est que dans quelques jours, Seigneur,
et j’aimerais vraiment ce Carême
pour être différent, meilleur, plus honnête
que des Lenteurs que j’ai connues dans le passé…
Donc, je me demandais…
Peut-être au lieu de dire beaucoup plus de prières ce Carême,
peut-être que ce que je dois vraiment faire, c’est apprendre à garder le silence,
pour passer plus de temps en silence,
faire de la place dans mon cœur pour toi,
conscient de votre présence, accueillant votre Esprit,
demander votre conseil, prier pour votre sagesse
jusqu’à ce que j’entende ta parole, apprenant à être en paix
en silence, à vos côtés…
Et en plus d’abandonner de la nourriture ou des boissons,
peut-être que j’ai besoin de jeûner de
mon tempérament rapide, mes jugements rapides,
mon parti pris et mes préjugés, mon temps d’écran et mon temps de canapé,
mes ressentiments et mes rancunes, mon travail de trop
ma tentation de courtiser, mon entêtement et ma fierté,
mes habitudes et mes manières égoïstes et stupides…
Et l’aumône – Seigneur, quel mot curieux!
Atteindre ceux qui en ont besoin – c’est mieux !
Plutôt que de simplement écrire un chèque ou deux,
comment, ce Carême, pourrais-je cultiver un cœur
pour ceux qui ont besoin de ce que j’ai?
mes ressources, mon abondance, ma nourriture,
mon énergie, mon toucher, ma compréhension,
mon temps, ma compagnie, ma générosité ?
Comment, ce Carême,
pourrais-je développer un cœur pour ceux qui sont dans le besoin, Seigneur,
un cœur qui donne jusqu’à ce qu’il apprenne
le besoin qu’il cherche à combler, le besoin qu’il cherche à servir…
Alors que le Mercredi des Cendres approche, Seigneur,
envoie ton Esprit pour ouvrir mon cœur
et aide-moi à grandir dans la prière et la foi,
en paroles et en actes,
comme je fais mon chemin en tant que pécheur,
marcher le chemin de croix,
je me dirige vers la joie de Pâques…
Amen.